• In My Mailbox is a meme that was originally invented on The Story Siren. I have adapted it a little: I will post the books I receive or the ones I buy every so often. I will not post every week (as is normally the case of IMM), but on an irregular basis, that is when I have new books!

      Note: I made a resolution: I will not buy any new book until I have read at least half of my TBR list... Which might be quite difficult, but at least I will try!
      Received: 12/06/2012: Purge, by Sofi Oksanen (which was on my wishlist). Thanks Mum!
      ***
      Reçu: 12/ 06/2012: Purge, de Sofi Oksanen (qui était sur ma 
      wishlist) Merci Mum!
      Remaque: j'ai pris une bonne résolution: celle de ne pas acheter de nouveau livre jusqu'à ce que j'aie lu au moins la moitié de ma PAL... ce qui sera probablement difficile, mais je ferai de mon mieux!

      In My Mailbox a été inventé par The Story Siren. J'ai apporté quelques adaptations au concept initial: je posterai un article avec les livres que je recois et ceux que j'achète. Je ne publierai pas un article chaque semaine (comme c'est normalement le cas de IMM), mais de manière irrégulière, selon mes nouveaux livres.

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  • Book cover


    Auteur:Carol Higgins Clark
    Titre original: Laced (anglais)
    Traducteur: Michel Ganstel
    Date de publication: 2007 (traduction française: 2008)
    Editions: Le livre de poche
    Pages:341
    Mon avis
    * Lorsqu'elle tira le rideau, un éclair zébra le ciel en révélant, sur la rive du petit lac, la silhouette d'une femme vêtue d'une longue robe noire, les poings brandis, qui paraissait regarder directement Regan. Dans une main, elle tenait un morceau d'étoffe blanche. Est-ce de la dentelle? S'agirait-il vraiment du fantôme de May Reilly? se demanda-t-elle.*

    La verte Irlande et ses paysages sauvages et romantiques: c'est, après un mariage mouvementé, le cadre idyllique du voyage de noces de la détective Regan Reilly et de son mari Jack. Mais à leur arrivée à Hennessy Castle, rien ne se passe comme prévu: Regan croit apercevoir un fantôme, une alerte au feu sème la panique et une précieuse nappe, oeuvre d'une dentellière qui hanterait toujours le manoir, disparaît. Carol Higgins Clark nous entraîne dans un suspense plein de mystères et de rebondissements, qui finirait presque par nous faire croire aux revenants. Personnages pittoresques et folklore irlandais garantis...
    Un château hanté par une dentellière, un incendie à l’hôtel, la disparition d’une nappe de grande valeur et deux voleurs de bijoux recherchés dans le monde entier… La lune de miel de Regan et Jack Reilly en Irlande aurait pu mieux commencer.
    Le Hennessy Castle est sens dessus dessous: après l’incendie qui s’est déclaré au beau milieu de la nuit, la magnifique nappe en dentelles de May Reilly a disparu. Lorsque les jeunes mariés apprennent que ce sont Jane et John Doe, des voleurs de bijoux qui sévissent aux quatre coins du globe, qui ont fait le coup pour gâcher leur lune de miel, ils décident de se mettre à leur recherche pour enfin les mettre sous les verrous.
    Irish Coffee commence sur les chapeaux de roues. Dès les premiers chapitres, on assiste à une succession d’événements étranges qui nous plongent directement dans l’intrigue. Carol Higgins Clark ne s’embarrasse pas de détails inutiles, ce qui rend la lecture facile, légère et agréable. Les personnages sont décrits très brièvement – peut-être parce que, s’agissant d’une série, de nombreux lecteurs ont déjà fait leur connaissance – et on se concentre plus sur leurs actions que sur leur personnalité. A mon goût, il manque bien quelques précisions pour qu’on s’y attache réellement, mais ils n’en sont pas moins intéressants.
    L’intrigue elle-même est divisée en trois histoires différentes, chacune racontée d’un point de vue différent : on a ainsi trois couples qui constituent le noyau du roman. On a de plus quelques chapitres qui font entrer d’autres personnages en scène, mais ils sont secondaires. Ainsi, on découvre, au premier plan bien sûr, Jack et Regan : leur enquête les promène dans l’ouest de l’Irlande et ils rencontrent de nombreuses personnes, autant locales qu’étrangères. Parmi celles avec qui ils interagissent, il y a Sheila et Brian, un couple résidant au même hôtel qu’eux. Ce sont eux les narrateurs de la deuxième histoire. Finalement, le lecteur est également introduit dans le monde de Jane et John Doe…
    Ce choix est original car nous voyons les choses de plusieurs points de vue à chaque fois. Le fait de suivre les criminels, puis les enquêteurs évite de tomber dans le cliché gentil-méchant. Il est vrai qu’une partie du suspense est altérée car on sait dès le début qui a volé la nappe. L’alternance entre les différents personnages crée toutefois une attente chez le lecteur. En effet, lorsqu’ils parlent de leurs plans, on imagine ce qui va se passer… et on a bien souvent tort. De plus, les personnages circulent dans les même lieux et on ne sait jamais s’ils vont se rencontrer ou pas. On peut donc dire qu’il y a une part de suspense, bien qu’elle soit relativement différente de la plupart des romans policiers.
    Si l’histoire en elle-même m’a beaucoup plu – même si j’aurais apprécié avoir un peu plus de détails sur les personnages et sur l’Irlande – l’écriture m’a un peu déçue. Les phrases relativement courtes et simples ne sont pas dérangeantes en elles-mêmes, mais plusieurs expressions – voir même coquilles – m’ont sauté aux yeux car elles ne paraissaient pas très idiomatiques. Cela n’a toutefois pas une grande influence sur ma note puisque c’est vraisemblablement un problème de traduction et non du style de l’auteur. Ça m’apprendra à ne pas lire la version originale d’abord !
    En conclusion, Irish coffee est un roman policier divertissant et facile à lire. L’histoire est intéressante surtout de par sa construction quelque peu inhabituelle et le nombre de coïncidences qui s’y produisent. On a également un petit aperçu rapide de quelques coutumes irlandaises, bien que ce ne soit visiblement pas la priorité de l’auteur.

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  • couverture livre

    Auteur: Ange Godart
    Date de publication: 2008
    Editions: Editions la Plume noire
    Pages: 81
    (Lu en fichier PDF)
    Mon avis

    * L'ange avance vers une douce lumière en tenant la petite fille par la main. – Je te conduis au Paradis où ta Grand-Mère et ton Grand-père t'attendent. Ils s'occuperont de toi là-haut. *

    Commencez votre chemin dans la lumière que vous traversez en suivant le funeste messager accomplissant sa tâche auprès des âmes des défunts ainsi qu'en voyant sa renaissance. Voyez la lumière s'éloigner avec la déchéance d'un ange et découvrez la punition de l'ange déchu, condamné à vivre éternellement au milieu des humains qui disparaissent tous, le condamnant à la solitude. Découvrez les ténèbres en suivant les choix de mortels qui ouvrent leurs bras à la promesse de la vie éternelle en s'offrant à des vampires qui font d'eux des créatures des ténèbres. Voyez que l'enfant des ténèbres, fils des siècles, peut ressentir la tristesse et la solitude.
    De la lumière aux ténèbres… Un recueil de nouvelles ? Un roman ? Difficile à dire. C’est peut-être un entre-deux, car si les personnages se retrouvent tout au long de l’ouvrage, les épisodes ne s’enchaînent pas directement les uns après les autres. On a plutôt une vision générale du thème de la mort, des anges et des vampires qu’une histoire suivie.
    Ange Godart nous emmène dans un monde d’ombre et de lumière, commençant par une première partie qui a pour personnage principal le funeste messager, l’ange chargé d’emmener les morts vers l’au-delà. Derrière leur apparence simple, des considérations très intéressantes se cachent dans ces brefs épisodes. Que se passe-t-il après la mort ? L’auteur nous donne sa vision des choses grâce à ce personnage fantastique, rongé par la tristesse et le chagrin que lui apportent chacune de ses missions : bien que ceux qui quittent le monde des vivants retrouvent une personne aimée dans des lieux pour le moins paradisiaques, la brièveté de leur vie est désolante. Dans cette première partie, nous découvrons donc plusieurs des rencontres que fait le funeste messager, qui suivent le même schéma : une petite fille gravement malade, une femme qui a fait une fausse couche, un jeune homme qui a chuté dans un ravin, une jeune femme qui s’est fait poignarder, un homme mordu par un serpent…
    Forcément, ces passages vers la lumière ne se passent pas sans heurts. Il y a les questions des défunts, la révolte des anges blancs qui étaient chargés de protéger les victimes et, bien sûr, les états d’âmes du funeste messager, dont la fonction est trop lourde à assumer… si bien qu’il demandera finalement au créateur de le libérer.
    Dans la deuxième partie, on assiste à la renaissance du funeste messager, puisque le Créateur a mis fin au calvaire de l’ange noir. Pourtant, il faut quelqu’un pour remplacer ce dernier dans sa tâche. Ainsi, nous découvrirons comment un homme qui n’a rien demandé à personne lui succède. Les chapitres s’enchaînent de manière rapide, apportant des nouveaux éléments de compréhension au lecteur et ménageant quelque peu le suspense.
    Pour la troisième partie, nous quittons le messager funeste pour accompagner un ange déchu que nous avons rencontré précédemment dans une autre nouvelle. Nous découvrons ainsi la raison de sa déchéance et la manière dont il utilise son pouvoir – ou sa malédiction – qu’est l’immortalité dans le monde des hommes. C’est à cet endroit que le peuple de vampires fait son apparition, restant toutefois dans l’arrière plan de l’intrigue.
    Dans la dernière partie, les rôles sont inversés : les vampires prennent de l’importance alors que les anges ne font plus que partie de la toile de fond. On rencontrera plusieurs personnages et le point de vue utilisé pour la narration varie, ce qui apporte de la diversité au récit.
    De la lumière aux ténèbres est un récit très intéressant, mais il n’est pas facile de donner son avis dessus en raison de la diversité des thèmes et des styles abordés. Si j’ai particulièrement aimé la première partie – bien que le schéma des rencontres du funeste messager soit un peu trop mécanique – la partie concernant les vampires ne m’a pas réellement séduite. J’ai eu du plaisir à découvrir ce monde inquiétant, bien que certaines coquilles et erreurs présentes dans le texte aient gêné ma lecture. Je tiens toutefois à souligner que les illustrations m’ont beaucoup plu. Réalisées par l’auteur lui-même, elles représentent très bien le contenu de l’ouvrage et sont à la fois riches en détails et sobres.
    Je remercie donc le forum A&M et tout particulièrement l’auteur, Ange, de m’avoir accordé sa confiance et permis de découvrir un monde qui m’était jusqu’alors inconnu.

    Découvrez le blog de l'auteur 
    Un grand merci à l'auteur pour sa confiance


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  • I know I have more than enough challenges to complete but when I saw this one I could not resist! The idea is wonderful!
    As I did not manage to finish it in 2012 (which is not surprising), I chose another level, Circumnavigator, which means there is no deadline to read the 80 books.


    Around the world in 80 books challenge 2012
    Organised by: Diane @ Goodreads
    From October 1st 2011 to December 31st 2012 => NO DEADLINE
    The idea is to read 80 books from different countries around the world. There are eight different regions that must be visited but otherwise, you are free to chose which countries you want to see. To be valid, books must take place in the country. For detailed rules, follow the link.

    There are two different levels: I chose the easiest one, which is frequent flyer. (It means I can visit the countries in any order I want) I probably won't have time to read 80 books by the deadline but I'll do my best!

    SUMMARY: Regions visited: 5 / Countries visited: 27

    Region 1: North America
    1) USA: The pilot's wife,by Anita Shreve
    2) Canada: La tendresse des loups, de Stef Penney

    Region 2: The Caribbean

    Region 3: Latin America
    1) Peru: Bel canto,by Ann Patchett
    2) Guatemalaeru: Los sordos, de Rodrigo Rey Rosa

    Region 4: Europe
    1) France: L'homme aux cercles bleus, de Fred Vargas
    2) Norway: Le sixième homme, de Monica Kristensen
    3) Iceland: La cité des Jarres, d'Arnaldur Indridason
    4) England: Expiation, de Ian McEwan
    5) Switzerland: Belle du Seigneur, d'Albert Cohen
    6) Belgium: Surviving with wolves, by Misha Defonseca
    7) Italy: Through a glass, darkly, by Donna Leon
    8) Ireland: Irish Coffee, De Carol Higgins Clark 
    9) Germany: The book thief, by Markus Zusak
    10) Latvia:  Les chiens de Riga, d'Henning Mankell
    11) Ukraine: A short history of tractors in Ukrainian, by Marina Lewycka
    12) Sweden: Meurtriers sans visage, d'Henning Mankell
    13) Romania: Black Sea Twilight, by Domnica Radulescu
    14) Estonia: Purge, de Sofi Oksanen
    15) Spain: Toro! Toro!, de Michael Morpurgo
    16) Denmark: La librairie des ombres, de Mikkel Birkegaard
    17) Vatican City: Angels and demons, by Dan Brown
    18) Russia: Zoya, de Danielle Steel 
    19) Finland: L'armoire des robes oubliées, de Riikka Pulkkinen
    20) Lithuania: Between shades of gray, by Ruta Sepetys
    21) Hungary: The book of summers, by Emylia Hall  

    Region 5: Africa

    Region 6: the Middle East
    1) Afghanistan: Shadow,by Michael Morpurgo

    Region 7: Asia
    1) Japan: Stupeur et tremblements, d'Amélie Nothomb 

    Region 8: Oceania





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  • book cover
    Author: Donna Leon
    Publication date: 2006
    Publisher: Arrow Books
    Pages:340
    My opinion
    * As they watched, he blew into one end of the iron 'canna', inflating the blob of glass at the other end. Quickly, with the grace of a baton twirler, he swung the glowing mass until it was just above the bucket and squeezed it carefully into the cylindrical tub, moving it up and down and slipping it around until it slid inside. He blew repeatedly into the end of the pipe, each puff forcing a halo of sparks to fly from the top of the tub. When he pulled the 'canna' out, the blob was a perfect cylinder, now recognizable as the flat-bottomed vase it would become.*

    It is a luminous spring day in Venice, as Commissario Brunetti and Inspector Vianello take a break from the Questura to come to the rescue of Vianello's friend Marco Ribetti, who has been arrested while protesting against chemical pollution of the Venetian lagoon.
    But it is not Marco who has uncovered the guilty secret of the polluting glass foundries of the island of Murano, nor he whose body is found dead in font of the furnaces which burn at 1,400 degrees, night and day. The victim has left clues in a copy of Dante and Brunetti must descend into an inferno to discover who is fouling the waters of the laggon...

    Through a glass, darkly, is not a religious book, despite the obvious reference to the biblical quotation. It can probably be understood as in Shakespeare’s Tempest, where it is used to explain that we do not necessarily understand something at once, but that we will in the end. Or as a simple allusion to the island of Murano and its famous glass industry. This play upon words demonstrates once more Donna Leon’s talent for telling stories.
    On a lovely day of early spring, Commissario Brunetti helps one of his assistant Vianello’s friend who has been arrested during an environmental protest organised in order to protect the lagoon from chemical pollution. Vianello’s friend is the son-in-law of De Cal, a glass factory owner who has been threatening him violently in the bars of Murano. Brunetti’s curiosity is aroused and he begins an unofficial investigation on that violent man who is disliked among so many other factory owners. However, what looked like unimportant events soon turns out to be significant: a man is found dead on Murano in front of a furnace… precisely in De Cal’s factory. As Brunetti is left to investigate with an old copy of Dante’s Inferno and coded notes left by the victim, we discover a rather dark side of Venice: pollution, politics and family tragedies.
    The plot itself is well constructed and causes surprise, especially towards the end. At the beginning, there are several different stories which give a good introduction to the main themes of the books, although the reader has to wait for quite a long time until the actual mystery begins. From the Questura to Brunetti’s home, the story unfolds slowly, revealing many twists and turns. As it develops, we are once more amazed to discover how everything is connected in order to make a realistic and exciting plot.
    As Brunetti is the main character, always true to himself, we mostly see the story through his eyes. Nevertheless, all the other characters are full of colours and well developed, be it his family, his colleagues or the victim’s relatives.
    The description of the Venetian life also adds to the depth of the book. An important part of this local colour is the Italian names that can be found all the way through the book. The places are described accurately and so is the food, which shows us how important it is in Italian culture. With the Commissario, we are led through the streets of that wonderful city and on the island of Murano, where we discover the world of glass making.
    Donna Leon also focuses on major current issues of Venice: pollution of the lagoon by factories, Italian bureaucracy, politics… If you are interested in Italian culture and like mystery, as well as well constructed and organised plots, and very human characters, have a try. Be careful though, as there are more than twenty mysteries featuring Brunetti and you may well end up becoming addicted to them.


    Thanks to Mum for lending me this book and to my lecturer who recommended that I read Donna Leon's books.


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